Il n' y a pas de limite à la mégalomanie de l'homme déchu...
Il est peu étonnant que le vous de « vous serez comme des dieux » devienne tu seras comme un dieu… et au diable tous les autres. Une guerre sans fin de chaque individu contre tous. Et le diviseur de se frotter les mains en contemplant son oeuvre.
Un des sens de la vie paradisiaque, qu'elle ait duré dans le temps mais peu de temps et qu'elle soit à restaurer, ou tout simplement qu'elle soit le potentiel de l'homme à réaliser dans cette vie ici et maintenant, n’est-il pas celui de cette harmonie entre l’homme et tout son environnement, entre l’homme et la femme, entre l’homme et la nature entre l’homme et son être propre ; identité et altérité, à l’image trinitaire de l’union sans confusion ni changement, sans division ni séparation, non seulement dans la prise de conscience, l’acceptation et le respect mais dans l’amour de la différence et dans l'amour tout court.
Lisez l’article d'Elisabeth Monfort la subversion de l'identité dans Valeurs actuelles dont voici un extrait :
"Après avoir déconstruit la différence sexuelle, il est nécessaire de déconstruire le couple, la famille et la reproduction. Pour les gender feminists, le couple doit être choisi. La famille fondée sur le mariage monogamique, comme survivance de la domination de l’hétérosexualité, devient polymorphe (bi, pluri, homo, monoparentalité…). La filiation se décline : filiation biologique, intentionnelle, juridique, sociale. L’individu fait son choix dans ce grand marché libertaire. Et enfin, la reproduction doit évoluer. Les techniques permettent une reproduction asexuée (AMP, mères porteuses, utérus artificiel…) et les révisions des lois de bioéthique sont une opportunité pour obtenir satisfaction. Dans ce grand bouleversement, la loi enregistre les revendications individuelles et crée de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine.Il est urgent de réagir. C’est la mission que s’est donnée l’Alliance pour un nouveau féminisme européen : analyser et informer pour construire une société pacifiée, fondée sur le respect et la coopération plutôt que sur la rivalité et la compétition. Il s’agit bien de nouveaux rapports entre les hommes et les femmes, égaux en droits et d’une égale dignité."
Note
Le présent article a pour but de présenter les difficultés de traduction en français du terme anglais « gender ». « Gender » dans le sens étudié ici, désignant « les composantes non physiologiques du sexe perçues comme appropriées aux individus de sexe masculin et aux individus de sexe féminin », selon la définition de R. K. Unger (dans G. Le Maner-Idrissi, 1997), est attesté en anglais à partir de 1963. Aucun terme français n’exprime ce concept et, selon les contextes, surtout lorsque le texte anglais met en parallèle ou oppose « gender » et « sex », il est souvent difficile d’éviter l’anglicisme « genre ». Cet anglicisme est employé au Canada et par un certain nombre de sociologues et psychologues. Il n’est toutefois pas compris du grand public, ce qui impose au traducteur de faire des choix afin de tenir compte de la lisibilité du texte et de sa cohérence interne tout en respectant la pensée de l’auteur. L’article illustre ces difficultés et donne quelques exemples complémentaires de termes du même type reflétant une perception différente du monde, c’est-à-dire des difficultés dues au facteur culturel.