
L'apôtre Paul dit que les Israélites, en traversant la mer, ont été baptisés en elle (I Cor. 10:2). [1] Un tel baptême servit pour eux comme une division entre l'Egypte et eux-mêmes. L'apôtre Pierre ajoute: cette eau était une figure de baptême, et qui maintenant nous sauve (I Pierre 3:21.). Notre baptême nous sauve et sert de mur de séparation entre les ténèbres, le royaume satanique du péché et du monde, et la luminosité de la vie en Christ. Celui qui est baptisé se coupe de toutes les espérances terrestres et endure, et vit en ce siècle, comme dans un désert, n'étant pas lié à quoi que ce soit. Son cœur n'est pas sur terre, mais lui est tout à fait en ce siècle. Tout ce qui est ici, le touche en passant, afin qu'ayant une femme, il est comme s'il n'en avait pas; il achète des choses, mais il est comme ne possédant rien. En général, il utilise le monde, comme s'il l'utilisait pas (cf. I Cor. 7:30).
Version française Claude Lopez-Ginisty
[1] Le slave pour I Pierre 3:21 dit: Ainsi de même manière le baptême désormais nous sauve aussi.