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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 01:04

Je suis quand même autorisé à parler de la prière du cœur car, étant prêtre orthodoxe, je porte en moi cette tradition qui date de milliers d'années, et ma parole, bien qu'elle ne soit pas aussi authentique que si j'étais parvenu au seuil de la perfection, demeure dans cette tradition.

Posséder un instant la prière est un tel bonheur ! C'est Dieu Lui-même vivant en nous : « Moi, je ne vis plus, Christ vit en moi ».

Mais je désire faire avec vous seulement les premiers pas.

Je suis un prêtre orthodoxe, représentant une tradition chrétienne qui diffère sensiblement en sa vie spirituelle de la tradition occidentale. Ne me demandez donc point de comparaisons avec les autres traditions, acceptez-moi tel que je suis : un homme issu de la tradition orthodoxe.

La prière du cœur, la prière perpétuelle, la prière de Jésus est un des chemins spirituels, elle n'est pas l'unique chemin orthodoxe. Je montrais dernièrement dans une conférence sur « le Pèlerin russe » et « Ramda, le Pèlerin hindou », combien ces deux pèlerins se ressemblaient, sans appuyer sur les différences... Aujourd'hui aussi, je ne considérerai pas les différences, je préfère regarder ce qui nous unit. Savez-vous pourquoi ? Parce que pour entrer dans la vie spirituelle, concrètement, il faut tout d'abord voir ce qui unit ; trop souvent l'on compare les « chemins mystiques », sans même en avoir franchi les parvis. Cela rappelle des enfants qui, ne sachant calculer ou écrire correctement : maman, discuteraient déjà de la différence entre un St. Jean de la Croix, un mystique de l'Inde et un saint russe. Il me paraît beaucoup plus fructueux d'étudier ensemble comment parvenir à la vie spirituelle sans tomber en des discussions abstraites.

Si des non-orthodoxes me demandent : Initiez-nous à la prière perpétuelle, je répondrai : oui, mais je sais clairement que ce chemin n'est pas conforme à tous, il existe des chemins plus actifs.

Vous devinez immédiatement que la prière perpétuelle exige un certain dépouillement de la vie extérieure. « II y a plusieurs demeures dans la Maison de Mon Père » et l'une des grandes lois du développement intérieur est que chacun possède son propre chemin. La recherche propice n'est pas de découvrir les différentes voies dans les livres, bien que ces derniers puissent nous orienter et nous donner le courage de nous perfectionner, mais de rechercher inlassablement son maître spirituel. C'est la première démarche. Sitôt qu'on l'a rencontré, se confier à lui et, avec lui, trouver « sa » route. Peut-être, précisément, qu'elle ne sera pas celle de la prière perpétuelle, ni celle de la pureté, ni même celle de la prière-Lé premier pas vers la perfection, je le répète, est de rencontrer son maître sans pour cela se jeter sur le premier ; il faudra, parfois dix ans, vingt ans, je ne sais ; lorsque vous l'aurez trouvé, alors, marchez avec lui rapidement. N'imaginez jamais que vous êtes un St Séraphin ou le Pèlerin russe, vous êtes vous-même, sans plus, et nul autre.

Il peut, d'ailleurs, advenir que vous ne trouviez point de maître à votre convenance — il n'y a guère de maîtres spirituels — acceptez dans ces conditions un maître de passage qui vous donnera « un coup de main », soyez attentifs, et Dieu viendra à votre secours.

Envisageons, à présent, la prière perpétuelle elle-même. Que de fois ai-je dit à mes amis : la prière perpétuelle ? donnez-moi déjà une demi-heure par jour ! car dans la prière perpétuelle compte le temps. J'entendis un jour un maître hindou expliquer : priez six heures par jour et dans cinq ans vous pourrez débuter dans la vie spirituelle. C'est, en effet, un bon début, pensai-je. L'enfant pour apprendre l'alphabet perd nombre d'heures, eh bien ! pour apprendre Dieu il faut aussi « perdre » beaucoup de temps. Six heures de prière perpétuelle, c'est bien autre chose que dix minutes. Ce n'est donc pas un chemin accessible à tous, mais il est possible avec sagesse et réserve d'en tirer une leçon.

L'Eglise orthodoxe nous enseigne que dans la vie spirituelle nous devons toujours avoir deux réalités présentes à l'esprit : que Dieu est devenu homme afin que l'homme devienne Dieu ; n'oublions jamais que le but de l'homme n'est pas de devenir un homme vertueux, bon, un ascète ou un thaumaturge, ou autre bagatelle de ce genre — quoique ce soient d'excellents aboutissements — son but unique est de devenir Dieu. St Irénée, St Athanase nous le déclarent.

Qu'est-ce devenir Dieu et comment agir ? Est-Il quelque part dans le ciel ? Certes, non. Simplifions notre démarche : Dieu repose dans l'esprit de l'homme, nous ne Le connaissons pas, il s'agit donc de Le discerner. Dès que nous retrouvons le divin, l'étincelle divine en nous (je simplifie), nous sommes en Dieu. Parce que cette étincelle contient toutes les qualités divines, elle est immortelle, infaillible, pacifique, inchangeable, indéfinissable. Pourquoi ne pouvons-nous alors la saisir ? Oh ! ne cherchons pas de raisons compliquées ; tout ce qui disperse empêche de trouver Dieu : les passions, les pensées, les distractions. Quel chemin devrons-nous prendre? Ils sont nombreux : la libération des passions, du tourbillon des pensées, des distractions...

La langue française a le mot « pureté » — le Christ nous parle de la « pureté du cœur » — en grec, « monosophia », en russe « tchistota serdtsa » pureté, en grec et en russe se traduit par « unité de la sagesse ». Ce qui est multiple, sentimental, engrenage de pensées, s'oppose à la pureté. Dans notre combat progressif, luttons surtout contre les pensées, nos ennemies, qu'elles soient bonnes ou mauvaises ; les Pères de l'Eglise nous préviennent que les passions sont moins dangereuses que les pensées qui s'imposent.

Comment atteindre l'unité, la pureté ? « Bienheureux les cœurs purs, ils verront Dieu ». Comment pénétrer en ce lieu où réside Dieu, c'est-à-dire le cœur ? Par un engagement total pour quelque chose. Le pèlerin quitte ses frères, ses voisins, il part en priant ; dites la prière qui vous convient pourvu que vous soyez porté vers une chose unique, une attitude. De quelle manière ? St Jean de Crondstadt répond : « Prends une chose et jette-toi dans cette chose comme dans le feu, ne reste pas toujours hésitant, un peu ici, un peu là, un peu en-dehors, un peu à l'intérieur ». Tel est le commencement. Sans décision, point de chemin spirituel. Mais direz-vous, le chemin peut être inexact ; si vous le prenez sincèrement, devant Dieu, il deviendra exact tandis que si vous balancez toute votre vie entre deux routes, vous êtes mort, dispersé et vous tournez le dos à la vraie vie spirituelle. Voilà la raison pour laquelle il est opportun d'être sceptique, non bien entendu vis-à-vis de la métaphysique véritable et de la théologie, mais de cet esprit surnommé « rationnel » qui discute et n'entame jamais. La majorité des gens que je croise fréquemment parlent jusqu'à leur mort, de l'influence de l'Inde sur la mystique, de l'Espagne, de l'Orthodoxie, d'écrire des livres ; ils tripotent les termes, éblouis par eux, ils connaissent tous les termes étrangers qu'ils prononcent en s'appliquant, ils ont tout lu. Quel est le résultat ? Même pas l'a, b, c, de la vie spirituelle.

La vie spirituelle est de « prendre » quelque chose et de commencer. L'Evangile nous avertit : Celui qui retourne en arrière est perdu, et il poursuit : Ma porte est étroite. Etroite ne signifie pas nécessairement sans péché, étroite est une mesure, une ligne, c'est « le » chemin. Toute base est assise sur l'engagement, le choix. Notre esprit est simple, unique, ce qui est déchiré, changeant ne lui appartient nullement. Et ce qui n'est pas notre esprit ne peut saisir Dieu. Pour entrer en contact avec Dieu, uniquement Dieu, il faut être unique.

Il est évident que les yeux ne peuvent retenir toute la lumière parce qu'ils reflètent une lumière, de même notre âme multiple ne peut refléter spontanément la simplicité divine. Nous sommes obligés de saisir notre organe intérieur et avant d'avoir la connaissance nous retrouver nous-mêmes, nous préparer. Les méthodes s'avèrent alors indispensables : unique prière, attitude simple, même corporellement, silence, silence total de l'être afin d'être capable de répéter une seule, une unique prière et, par gradations, ainsi que dirait un maître spirituel, d'avancer.

Le mot « hésychasme » que l'on apprécie particulièrement à notre époque signifie silence, tranquillité, sérénité. Les Pères disent que « le silence est le langage du siècle à venir » et St Isaac le Syrien : « Dieu a créé le monde visible par la parole et le monde invisible par le silence ». Si nous voulons creuser le monde visible, parlons comme je parle présentement mais si nous voulons toucher notre esprit, tenons-nous en silence. Il ne s'agit pas du silence des lèvres, j'ai en vue le silence intérieur, plus utile à la vie spirituelle, plus utile même, au début, que la prière. La méthode pour l'observer est simple : ni le passé, ni le présent, ni l'avenir, ni le haut, ni le bas, rien n'existe hormis le silence total. La première fois, vous éprouverez une grande difficulté, si vous le faites souvent, cela deviendra peu à peu un climat. Hors du silence, nous ne trouverons jamais l'esprit, nous serons étrangers à notre âme. Nous aurons des concepts de Dieu, des idées de Dieu mais non Lui, Dieu.

Néanmoins, attention ! que se passera-t-il lorsque nous essaierons de faire cette expérience : cinq minutes de silence par exemple ? Une foule de pensées accourra, surgira, errera en notre esprit et nous resterons très agités. Par quel moyen s'en débarrasser ! Faire exactement comme s'il pleuvait dehors tandis que nous sommes à l'intérieur. Lorsqu'il tombe une averse au-delà de nos fenêtres, cela ne nous gêne aucunement. L'agitation se lève au sein du silence, disons : Ce n'est pas en moi, c'est au-dehors. La difficulté de la vie spirituelle naît de la confusion des événements extérieurs avec nous-mêmes, avec « je ». Tant que nous pensons : je suis triste, je suis malade, j'aime, je déteste, nous sommes encore psychiques. Il faut savoir accepter le manque de silence, humblement, car celui qui accepte un certain désordre en son âme est déjà éloigné du désordre. C'est pourquoi l'obéissance est nécessaire à la vie spirituelle, non pour être l'instrument des caprices d'un maître spirituel, mais pour retrouver ce silence. Ne pas poser de questions, ne pas se diriger à droite, puis à gauche, hésiter devant telle ou telle solution. Les Pères nous instruisent que tant que nous demeurons dans le libre arbitre nous sommes enchaînés ; si nous devons choisir c'est que nous sommes encore psychiques. Celui qui choisit est en face d'un doute. S'il envisage deux possibilités, il est hésitant, et l'esprit n'est pas hésitant, il est unique. En une pareille lutte, nous n'avancerons pas et si nous n'avançons pas, nous ne sommes pas vivants. Libre arbitre : illusion de liberté ! Comment rejeter le libre arbitre... Bien simplement, nous en remettre à notre père spirituel, ou, si nous en avons le courage, nous en remettre à nous-mêmes, à un but unique. Saint Séraphin de Sarov, auquel on demandait pourquoi y avait-il si peu de saints, répondait : « Parce qu'il n'y a pas assez d'hommes décidés ». Je ne puis commenter la prière perpétuelle qu'à condition que l'on comprenne la condition première, essentielle (je parle en Orthodoxe) qui est de ne pas hésiter « entre les deux ». Ecoutez-moi bien : l'esprit est simple, sans inquiétude, la décision est primordiale, prenons n'importe quoi sincèrement pour débuter mais allons jusqu'au bout ! Avançons, et nous distinguerons, peu à peu, dans la prière, la puissance du Nom sacré. « Par Mon Nom... à cause de Ton Nom, je serai sauvé. » Le choix d'un Nom sacré que nous répétons, que nous gravons dans notre intelligence, que nous prenons en nous et qui descend ensuite en notre cœur. Les Noms sacrés sont nombreux, ils travaillent et agissent en nous. Un des plus sublimes est «Jésus». Il en existe d'autres; j'ai connu un Polonais parvenu à la prière perpétuelle, à une perfection magnifique grâce au mot resplendissant : Alléluia ! Je ne veux pas ici expliquer le sens des noms, des mots sacrés, la valeur de leur consonance, je dirai seulement que ce Polonais arrêtait la famine par sa prière, domptait les bêtes sauvages, guérissait les malades et touchait une telle joie divine que lorsqu'il fut torturé pendant la Révolution, ses bourreaux même ne pouvaient échapper à cette joie tant il était rempli d'« alléluia ». Et le Nom de « Jésus » est encore plus puissant...

Le Nom n'est pas neutre; il est bon de le choisir car il est lié à une réalité transcendant notre vie personnelle.

Le principe de la prière perpétuelle est la répétition d'un nom ou d'un mot sacré.

Le pèlerin hindou avait un geste intérieur, simple et utile : tout déposer en Dieu. On le mettait à la porte d'un train : « Dieu a voulu, béni soit Dieu », on le battait : « Dieu a voulu, béni soit Dieu ». Les Occidentaux, avant de commencer la prière perpétuelle, devraient prendre en considération cette formule classique, commune à toutes les religions antiques, remettre les moindres détails en Dieu : « Dieu a voulu, béni soit notre Dieu ». Les Juifs n'accomplissent aucun acte sans dire : « Que Ton nom soit béni ! ».

Quand nous lisons dans les textes bibliques : « Dieu a endurci le cœur de Pharaon, Dieu a envoyé tel ou tel fléau », l'Occidental s'écrie : « C'est terrible, Dieu endurcit les cœurs, Dieu envoie la peste, je regrette ce Dieu-là ! » Et il croit que sa réflexion est intelligente, juste. Certainement, Dieu n'envoie pas la guerre, certainement c'est le Pharaon qui endurcit son propre cœur... Par notre jugement de « justice », nous expulsons Dieu du monde et de notre âme, par notre jugement qui accepte ou n'accepte pas, nous devenons tout et Dieu peu de chose, relégué quelque part. L'Eglise, dès le premier rayon de soleil, lance les psaumes laudiques : « Soleil, lune, ciel et terre, bénissez le Seigneur... Monstres marins et oiseaux ailés, bénissez le Seigneur ! » Les monstres et les abîmes : notre subconscient, le bien et le mal qui sont en nous, que tout bénisse le Seigneur. Ce climat de louange est primordial pour avancer dans la vie spirituelle.

Sans doute, chacun emploie un mode différent ; j'indiquerai succinctement trois étapes.

Première étape : elle est mécanique. Habituer notre être au Nom sacré. Cette mécanique extérieure forgera notre colonne vertébrale, en sérénité, c'est la première lutte contre la distraction.

Deuxième étape : elle est mentale. Nous sentons cette prière, nous sommes en elle. La pénétration grandit. Nous pouvons arriver à dépasser la sérénité, à déboucher sur une certaine joie, une sensation de lumière...

Troisième étape : elle peut survenir spontanément, à l'instant où nous ne l'attendons pas, c'est l'étape de la grâce, du don. Elle est préparée par notre intelligence descendant en notre cœur. Trêve de paroles, plus de nom, la prière elle-même coule en nous. Elle exprime la pensée redoutable du Christ : Je suis venu sur terre non pour que vous demeuriez des Chrétiens extérieurs, mais afin que votre propre esprit devienne la Source de Vie.

Attention, tout cela n'est que schéma. Il est nécessaire, je le répète, d'avoir un père spirituel, vous pourrez peut-être éprouver des troubles corporels, des émotions trop fortes, insupportables, la joie en Dieu peut enivrer. Nombre de conseils sont à donner, conformément à tel ou tel tempérament. Ils composent ce que l'on appelle « l'art des arts », la direction spirituelle, la science traditionnelle.

La prière perpétuelle est le chemin le plus court, laborieux, difficile au grand nombre. Notre déification par la prière perpétuelle exige beaucoup, beaucoup de temps, au cours de la journée, beaucoup d'années. Si vous lui accordez douze heures, vous marcherez rapidement, six heures vous irez moins vite, un quart d'heure : je ne sais si cela vaut la peine de prétendre arriver à quelque chose. Cette opinion risque de choquer un moraliste occidental. Et pourtant ! les marches spirituelles dépendent aussi du temps. Nous sommes dans le temps, lorsque nous n'y serons plus c'est que nous ne serons plus pécheurs . Il est des êtres rapides, d'autres lents, le temps n'est pas semblable pour tous ; néanmoins, j'ai rarement vu des gens arriver du jour au lendemain, l'évolution et le travail intérieur sont là. Quelqu'un disant, un joui', à Napoléon : « Vous êtes un génie, vous avez gagné la bataille », l'empereur lui répondit : « Peut-être suis-je un génie mais vous oubliez que j'ai travaillé toute la nuit pendant que vous dormiez ».

Le père spirituel par excellence est le « staretz ». Ce terme est mal connu. Le staretz n'est pas qu'un père spirituel, il est formé, éduqué par un autre staretz, issu lui-même d'une institution appelée « startchi » qui tire son origine de Saint Jean l'Evangéliste. L'éducation d'un staretz remonte au Disciple bien-aimé. L'initiation de staretz n'est jamais dispensée à la foule. Macaire le Grand disait que douze disciples suffisent pour une vie. Le staretz ne prend jamais plus de deux disciples, c'est le maximum : aux autres, il donne des conseils. La première condition exigée des deux disciples, est l'obéissance aveugle. Admettons que je sois un staretz, vous mes disciples, et que vous aviez accepté l'obéissance totale, je vous ordonne : Allez, plantez ces rosiers la racine en l'air, si vous le faites, vous êtes mes disciples. Après l'obéissance aveugle, la deuxième condition est la prière perpétuelle, et la troisième, la révélation des pensées. Cette dernière consiste à communiquer au staretz ce qui passe dans son âme ; ce n'est pas la confession : « Je m'accuse, je m'accuse » parce que l'on ne doit pas juger, mais dire simplement : « J'ai voulu tuer mon frère », ou bien : « J'ai prié toute la nuit » avec une simplicité égale dans tous les cas, les actes, les pensées. Car... nous brodons des romans, nous ne nous connaissons pas. Même le disciple d'un staretz doit s'habituer progressivement à dépister ses moindres pensées, bonnes ou mauvaises.

Vous voyez, mes amis, pour en revenir à la prière perpétuelle, elle est enchâssée dans la discipline de la perfection. Elle est un chemin droit dans la montagne. Nous ne pouvons pas tous l'atteindre complètement mais nous pouvons y parvenir par la route en lacets qui aboutit elle aussi au sommet.

Pâques 1968.

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