Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 01:27

DEUXIÈME ROUTE

 

Nous voici à nouveau au Carrefour du Soleil de la Trinité.

Le Christ nous prend par la main et nous emmène sur une autre route.

Au début de la route est écrit :

 

LE GRAND MÉDECIN

Nous allons voir comment Dieu incarné guérit les maladies de l’âme et du corps. Attention ! Voici un possédé.

 

le possédé

«Jésus leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux ?” et quelqu’un de la foule Lui répondit : “Maître, je T’avais amené mon fils possédé d’un esprit muet. Où qu’il s’empare de lui il le jette à terre et l’enfant écume, grince des dents et devient raide. Et j’ai dit à Tes disciples de le chasser, mais ils n’en ont pas été capables”. Jésus leur répliqua : “Génération incrédule, jusques à quand serai-Je auprès de vous ? Jusques à quand devrai-Je vous supporter ? Amenez-le-Moi”. Et ils le Lui amenèrent. Dès qu’il Le vit, l’esprit l’agita convulsivement ; tombé à terre, il se roulait-en écumant. Il demanda à son père : “Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? - Depuis son enfance, dit-il, et souvent l’esprit l’a jeté dans le feu et dans l’eau pour le faire périr. Ah ! si Tu y peux quelque chose, viens-nous en aide par pitié pour nous ! Ce “si Tu peux” lui dit Jésus. Tout est possible à celui qui croit”. Aussitôt le père de l’enfant s’écria : “Je crois ! Viens en aide à mon manque de foi !” Voyant accourir les gens, Jésus parla sur un ton impératif à l’esprit impur : “Esprit muet et sourd, lui dit-Il, c’est moi qui te l’ordonne : sors de lui et ne rentre plus en lui !” Alors, après avoir poussé des cris et l’avoir agité convulsivement avec violence, il sortit. Et il devint, comme mort, si bien que la plupart des gens disaient : “Il a trépassé”. Mais Jésus le prenant par la main, le releva et il se redressa.» (Marc 9, l6-27).

Les démons qui tourmentent nos âmes et nos corps Lui obéissent, et se sauvent.

Les démons reconnaissent qu’ils sont en face du GRAND MÉDECIN auquel rien ne résiste.

 

l’aveugle-né

Un peu plus loin, Jésus voit sur le bord de la route «un aveugle de naissance». Il cracha à terre et fit de la boue avec Sa salive. Puis Il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle et lui dit : «Va te laver à la piscine de Siloé», (mot qui se traduit par «envoyé»). Il y alla, se lava et s’en revint voyant clair.

Ses voisins et, ceux qui auparavant l’avaient connu comme un mendiant disaient : «C’est lui - Non disaient d’autres; mais il lui ressemble». Lui disait : «C’est moi !». Ils lui dirent donc : comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : l’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m’a dit : va au réservoir de Siloé et lave-toi. J’y suis allé, je me suis lavé, et j’ai vu. Ils lui dirent : où est cet homme ? Il répondit : je ne sais. Ils menèrent vers les Pharisiens celui qui avait été aveugle.

Or c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. De nouveau, les Pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait eu la vue. Et il leur dit : Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois. Sur quoi, quelques-uns des Pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’observe pas le sabbat D’autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l’aveugle : Toi, que dis-tu de Lui, sur ce qu’il t’a ouvert les yeux ? Il répondit : c’est un prophète. Les Juifs ne crurent point qu’il eut été aveugle et qu’il eut recouvré la vue, jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir ses parents.

Et ils les interrogèrent disant : Est-ce là votre fils, que vous  dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : nous savons que c’est notre fils et qu’il est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c’est ce que nous ne savons. Interrogez-le vous-mêmes, il a l’âge, il parlera de ce qui le concerne.

Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs. Déjà en effet les Juifs avaient convenu que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C’est pourquoi ses parents dirent : il a l’âge, interrogez-le lui-même.

Les Pharisiens appelèrent une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit : s’il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. Ils lui dirent : que t’a-t-Il fait ? Comment t’a-t-Il ouvert les yeux ?

Il leur répondit : je vous l’ai déjà dit et vous ne m’avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l’entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir Ses disciples ? Ils l’injurièrent et dirent : c’est toi qui es son disciple! Nous, nous sommes les disciples de Moïse ; mais Celui-là, nous ne savons d’où Il est.

Cet homme leur répondit : il est étonnant que vous ne sachiez d’où Il est, et cependant Il M’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais si quelqu’un L’honore et fait Sa volonté, c’est celui-là, qu’il exauce. Jamais on n’a entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, Il ne pourrait rien faire.

Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé et, l’ayant rencontré, Il lui dit : «Crois-tu au Fils de Dieu ?» Il répondit : «Et qui est-Il, Seigneur, afin que je croie en Lui ?». Tu l’as vu, lui dit Jésus et celui qui te parle, c’est Lui. Et il dit : je crois, Seigneur. Et il se prosterna devant Lui». (Jean 9, 1-41).

Puis Jésus dit : «Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Quelques Pharisiens qui étaient avec Lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : Nous aussi sommes-nous aveugles ? Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais maintenant vous dites : nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste». (Jean 9, 1-41).

 

le paralytique

La route tourne et nous arrivons à Capharnaüm et le Christ me fait entrer avec Lui chez Ses amis. «Arrivent des gens qui lui amènent un paralytique, porté à quatre. Comme ils ne pouvaient le lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent le toit à l’endroit où Il était et, l’ouverture faite, ils firent descendre le grabat sur lequel était étendu le paralytique. Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique: «Mon fils, tes péchés te sont remis».

Or, il y avait quelques scribes qui se tenaient là et qui pensaient intérieurement : «Comment cet homme peut-Il parler ainsi ? Il blasphème. Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ?» Jésus, qui se rendit compte aussitôt en son for intérieur de ce qu’ils pensaient, en eux-mêmes, leur dit : «Pourquoi pensez-vous de la sorte intérieurement ? Quel est le plus facile, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont remis ? Ou de dire : Lève-toi, prends ton grabat et marche ? Mais, pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de mettre les péchés - il dit au paralytique - : Je te le dis lève-toi, prends ton grabat et va-t’en chez toi. Il se dressa, prit aussitôt son grabat et sortit devant tout le monde si bien que tous étaient stupéfaits et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil» (Marc 2, 1-12).

 

le ressuscité

Le Christ aime tellement les hommes qu’Il guérit tous ceux qui l’approchent. La foule qui le suit, devient de plus en plus immense. Les Pharisiens, les prêtres sont mécontents. Alors, Dieu incarné fait un miracle que personne au monde n’avait pu faire : Il ressuscite un mort déjà entré en décomposition.

Marthe dit à Jésus : «Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! Et maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera. Jésus lui dit : “Ton frère ressuscitera. - Je sais lui dit Marthe, qu’il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : “C’est Moi qui suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, fût-il mort revivra et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Oui Seigneur Lui dit-elle. Je crois que Tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde». «Ayant ainsi parlé, elle s’en fut appeler Marie, sa sœur, et lui dit, tout bas : “Le Maître est là, qui te demande.

À cette nouvelle celle-ci s’empressa d’aller vers Lui. Jésus n’était pas encore arrivé au bourg, mais Il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe L’avait rencontré.

Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison à la consoler, virent qu’elle sortait précipitamment, ils la suivirent, pensant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. Arrivée à l’endroit où était Jésus, Marie, en Le voyant, tomba à ses pieds et Lui dit : “Seigneur, si -Tu avais été là, mon frère ne serait pas mort !” Quand Jésus la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l’avaient accompagnée, Il eut un frémissement intérieur et fut gagné par l’émotion. “Où l’avez-vous mis ?” dit-Il. On lui répondit : “Seigneur viens voir”.

Jésus versa des larmes. Alors les Juifs dirent : “Voyez comme Il l’aimait” ! Et quelques-uns d’entre eux dirent : “Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-Il pas faire que celui-ci ne mourût pas»? Jésus donc, frémissant de nouveau intérieurement, arrive au tombeau.

C’était une grotte, et une pierre était posée contre. “Ôtez la pierre” dit Jésus. Marthe, la sœur du défunt, Lui dit : “Seigneur, il sent déjà, car c’est son quatrième jour”. Jésus lui dit : “Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu” ? On ôta donc la pierre. Jésus, les yeux levés au ciel, dit : “Père, Je Te rends grâce de ce que Tu M’es exaucé. Je savais bien, quant à Moi, que toujours Tu M’exauces ; mais c’est à cause de cette foule qui M’entoure que Je l’ai dit, afin qu’ils croient que c’est Toi qui M’as envoyé. Puis, ces paroles dites, Il cria à pleine voix : “Lazare, viens dehors” ! Et le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandelettes et le visage enveloppé d’un suaire. Jésus dit : “Défaites-le et laissez-le aller» (Jean 11, 21-44).

 

 


Partager cet article
Repost0
Published by Monastère Orthodoxe de l'Annonciation - dans Catéchèse

Orthodoxie OccidentaleMOINE-GRAND-HABIT

depuis 1936

.http://religion-orthodoxe.eu/

Recherche

Priez puis silence ...

bougie10-copie-1

Saint Jean de San Francisco

11 St Jean de Changai

Fichier par Archive-Host.com

Nous écrire :

pretre.jacques@gmail.com