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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 01:32

QUATRIÈME ROUTE

 

Nous entrons à présent sur une route particulièrement belle, bordée de villas en pierres solides où poussent des tamaris roses. Au début de la route il y a un poteau indicateur sur lequel est écrit :

 

Le pardon

On a essayé d’abîmer cette inscription en lançant dessus des pierres. Elle est cabossée mais non trouée.

À mesure que nous avançons avec notre Seigneur, nous entendons une rumeur, menaçante comme celle d’une foule en colère. Le Christ presse le pas. C’est le matin très tôt. Il entre dans le Temple et Il s’assied... Alors,

 

La femme pardonnée,

«Les scribes et les Pharisiens Lui amenèrent une femme surprise en adultère et, la plaçant devant, ils lui disent : Maître, la femme que voici a été prise en flagrant délit d’adultère. Dans la loi, Moïse nous a prescrit de lapider de telles femmes. Pour Toi quel est Ton avis ? Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir sujet de L’accuser. Mais Jésus, se penchant, se mit à écrire du doigt, sur le sol. Comme ils continuaient à L’interroger, Il se redressa et leur dit : Que celui d’entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter la pierre !

Puis, se penchant de nouveau, Il se remit à écrire sur le sol. Mais eux, sur ces mots, se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés, jusqu’aux derniers, et Jésus demeura seul, avec la femme, qui se tenait toujours devant. S’étant redressé, Jésus lui dit : Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? Personne Seigneur lui dit-elle. Alors Jésus lui dit : Moi non plus Je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus» (Jean 8, 3-11)

Lorsque Jésus sort du Temple, Il reprend la route et nous emmène avec lui. Il S’assied près d’un rosier et nous raconte une parabole, parce que l’un de nous semble étonné de Sa manière d’agir.

 

Le fils prodigue

«Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père donne-moi la part de biens qui doit me revenir. Et il leur partagea son avoir. Peu de jours après, le plus jeune réunit tout (son avoir) et partit pour un pays lointain, où il dissipa son bien, en menant une vie de prodigue. Quand il eut tout dépensé, une famine rigoureuse survint en ce pays, et il commença à connaître les privations. Alors il alla se mettre au service d’un des habitants de ce pays, et celui-ci l’envoya dans ses champs garder les cochons.

Il eût bien voulu s’emplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Faisant retour sur lui-même, il se dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! Je vais aller vers mon père et je lui dirai : Père j’ai péché contre le ciel et à ton endroit ; je ne suis plus digne d’être regardé comme ton fils, fais de moi l’un de tes mercenaires. Et il partit pour aller vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut, fut pris de compassion, courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.

Son fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et à ton endroit ; je ne suis plus digne d’être regardé comme ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Vite apportez la meilleure robe et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds ; amenez le veau gras et tuez-le ; mangeons et festoyons, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. Et ils se mirent à festoyer. Or, son fils aîné était aux champs. Quant à son retour il approcha de la maison, il perçut de la musique et des danses. Appelant un des domestiques, il s’enquit de ce que cela pouvait bien être. L’autre lui dit : C’est que ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il I’a retrouvé bien portant. Il se mit alors en colère, et il ne voulait pas entrer. Son père sortit et l’en pria. Mais il répliqua à son père : Voilà tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé un de tes ordres, et à moi, tu ne m’as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis ! Mais quand est revenu ton fils que voilà, lui qui a dévoré ton avoir avec des courtisanes, pour lui tu as fait tuer le veau gras ! Il lui dit : Mon enfant, toi, tu es constamment avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé» (Luc 15, 11-32).Cette histoire est l’histoire de l’enfant prodigue. (Qu’en pensez-vous mes enfants ?) Alors, Jésus Se lève et nous repartons.

Maintenant c’est la campagne mais on voit au loin la ville de Jérusalem que nous avons quittée et une colline que le Christ regarde. L’un de nous Lui dit : «Comment, Seigneur, se nomme cette colline ? et Jésus répond : Elle se nomme le Golgotha, ce qui signifie le lieu du Crâne, parce que Adam, le premier homme, a été enterré là».Soudain, l’apôtre Pierre s’approche du Seigneur, et pour lui montrer sa joie d’être auprès de lui s’écrie en s’apercevant que le Christ regarde au loin avec une certaine mélancolie : Seigneur, je T’aime de toute mon âme. Avec Toi je suis prêt à marcher et vers la prison et vers la mort». (Luc 22, 33).

Jésus en silence regarde encore la colline, parce que vous verrez combien Il devra pardonner à Pierre.

Alors, l’un de nous pense : Il faut donc toujours pardonner Et Jésus qui sait tout ce que l’on pense répond : «Je ne te dis pas (qu’il faut pardonner) jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante dix fois sept fois». (Matthieu 17, 22).

 

 


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Published by Monastère Orthodoxe de l'Annonciation - dans Catéchèse

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