Le « Centre international de recherches sur saint Maxime le Confesseur », fondé et dirigé par l’archevêque Stéphane (Kalaidjisvili) de Tsageri et Lenthekhi (Géorgie) a organisé, du 20 au 25 octobre, un colloque international sur saint Maxime le Confesseur, qui s’est tenu à l’université Saint-André de Tbilissi, puis à Tsageri (lieu où saint Maxime a été inhumé) et à Lentekhi (capitale de la région dans laquelle saint Maxime a été emprisonné et a fini sa vie terrestre). Ce colloque était, après ceux de 2005 et 2007, le troisième organisé par le Centre. Y ont participé des représentants de différentes spécialités (patrologie, théologie, philologie, archéologie, anthropologie...) issus de plusieurs pays (Géorgie, France, Russie, Serbie).
Ce colloque a étudié différents aspects du martyre et de la fin de la vie de saint Maxime le Confesseur liés à la découverte récente de ses reliques probables à Tsageri (voir la note suivante), ainsi que différents aspects de son œuvre théologique. Lors de la session inaugurale qui s’est tenue le 20 octobre à Tbilissi, les premiers aspects ont été abordés par S. E. Stéphane, archevêque de Tsagéri et Lentekhi, et par Vladimir Aslanishvili, anthropologue, professeur à l’université de Tbilissi, les seconds aspects par Jean-Claude Larchet, patrologue, spécialiste de saint Maxime le Confesseur, et par S. E. Athanase Jevtić, évêque retraité d’Herzégovine, théologien.
Le 25 octobre, l’archevêque Stéphane et Jean-Claude Larchet ont donné, devant de nombreux journalistes, une conférence de presse dans les locaux de la cathédrale de la Trinité à Tbilissi, où ils ont présenté une évaluation très positive des résultats de ce troisième colloque international.