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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:07

Hawawini

Dans l’édition n°39 des « Chroniques antiochiennes », Carol Saba évoque dans son éditorial l'actualité de la question des "chrétiens d'Orient", résumant les réactionsici et là, les dossiers de presse les plus récents sur ce sujet et revient sous forme de compte rendu personnel sur la rencontre à la présidence de la République française vendredi dernier à l'occasion des voeux du chef de l'Etat aux autorités religieuses à l'Elysée et les points forts du discours du chef de l'Etat dans ce contexte. Il fait état des termes du message de solidarité et de condoléances adressé par le patriarche Ignace IV d’Antioche au primat de l’Eglise copte après l'attentat d'Alexandrie. Dans la rubrique des "Nouvelles antiochiennes d'ici et d'ailleurs", il évoque la publication d'un livre (image ci-dessus) sur un nouveau saint d'Antioche, saint Raphaël (Hawawini), aux éditions du diocèse orthodoxe de Bosra et du Hauran (Syrie). Il relate aussi l'inauguration par le métropolite Elie (Audi) de Beyrouth, du musée de la crypte de la cathédrale Saint-Georges des grec-orthodoxes de Beyrouth qui, premier en son genre au Moyen Orient, expose dans différentes cryptes sous-terraines des objets et des vestiges de sept strates ecclésiales historiques dont la plus ancienne, celle de l'église byzantine de l'Anastasis remonte au 5ème siècle. In fine, il rapporte une initiative multimédia des jeunes du diocèse d'Alep, "Kalimat Al Yawm", un bulletin pastoral électronique qui diffuse la parole de Dieu au jour le jour !

Chroniques antiochiennes

Edition n°39

Lundi 10 janvier 2011

Compte rendu Chrétiens d'Orient, Encore et encore, témoigner du Christ et rien d'autre ! [Les réactions ici et là: Les dossiers de presse; La rencontre à la présidence de la République française lors des vœux du président français aux autorités religieuses à l'Elysée, les leçons pour nous du témoignage de saint Ignace d'Antioche … ] Message de solidarité et de condoléances du patriarche Ignace IV d’Antioche au primat de l’Eglise copte « Nous sommes solidaires avec vous dans cette épreuve et nous prions le Très Haut pour qu’Il vous accorde la grâce de la patience et de la sagesse pour vous permettre de traiter ces épreuves » Nouvelles antiochiennes d'ici et d'ailleurs ! Un livre sur un nouveau saint d'Antioche, saint Raphaël (Hawawini) aux éditions du diocèse du Hauran Inauguration du musée de la crypte de la cathédrale Saint Georges de Beyrouth: 7 strates ecclésiales dont la plus ancienne, celle de l'église de byzantine de l'Anastasis qui remonte au 5ème siècle Kalimat Al Yawm: Un bulletin pastoral électronique au diocèse d'Alep: la parole de Dieu au jour le jour ! Editorial – Article – Compte rendu Chrétiens d'Orient, Encore et encore, témoigner du Christ et rien d'autre !

 

I. Les évènements se succèdent.

Douloureux et tragiques. Les diverses réactions, avec ampleur et gravité, se développent aussi, ici et là. Indignation. Condamnation. Appel à la solidarité avec les chrétiens d'Orient. Les autorités publiques et religieuses de tout bord condamnent, déplorent, s'inquiètent. "Les Français n'acceptent pas, la France n'acceptera jamais que l'on puisse impunément prendre des innocents en prière pour cible d'un terrorisme délirant et barbare" (président Sarkozy aux autorités religieuses de France vendredi dernier à l'Elysée). "Nul ne peut se prévaloir des religions pour légitimer des violences" (déclaration de la Conférence des responsables de culte en France). "Au-delà de la blessure chrétienne, c'est le modèle de coexistence pacifique entre des personnes et des communautés de religions différentes qui se trouve en danger" (communiqué de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France). La presse aussi, se saisie de la question d'une manière alarmée et alarmiste. Des dossiers à la chaîne dans tous les magazines de la presse écrite et audiovisuelle n'hésitent pas à titrer sur les "chrétiens d'Orient" avec gravité, utilisant parfois des mots forts. "Il faut sauver les chrétiens d'Orient" (Valeurs actuelles). "Le martyre des coptes" (La Vie). "La chasse aux chrétiens" (Le Point). "Partir ou rester, la souffrance des coptes d'Alexandrie" (La Croix) ... Nombreux sont aussi les éditoriaux des belles plumes journalistiques et intellectuelles de France qui se penchent sur les différentes facettes de cette problématique qui inquiète l'Occident autant que l'Orient et ses chrétiens. L'éditorialiste du Point, Pierre Beylau, parle ouvertement de "persécutions" et s'interroge: "Eglises interdites, menaces, attentats. Pourquoi cette intolérance à l'égard des chrétiens d'Orient ?". Max Gallo, célèbre homme politique, écrivain, historien et journaliste, dont le dernier livre s'intitule "Jésus, l'homme qui était Dieu" (XO éditions) reconnaît dans "Valeurs actuelles", l'existence d'une "étonnante discrétion" de l'Occident à l'égard des chrétiens d'Orient. "Il est fréquent qu'on s'émeuve –avec raison- des vexations, voire des persécutions, endurés par telle ou telle minorité dans tel ou tel pays. S 'agissant des chrétiens d'Orient, je trouve écrit-il, au contraire que nous avons été d'une étonnante discrétion. Notre bonne conscience, si prompte à s'enflammer, me parait vraiment timide sur ce drame, qui est pourtant riche de leçon". De son côté, dans le même magazine, le célèbre écrivain et philosophe français, Bernard Henry Levy, écrivait: "les chrétiens forment aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, à l'échelle de la planète, la communauté la plus persécutée; et les fidèles d'Orient, qui ont tant fait pour la richesse spirituelle de l'humanité, revivent le martyre d'il y a deux mille ans". Pour Jacques Julliard qui a longtemps été au Nouvel Observateur, journaliste et écrivain et éditorialiste à "Marianne" écrit toujours dans le même dossier qu'une "épuration religieuse serait dramatique". De son côté, Jean de France, duc de Vendôme, président de l'association « Gens de France », déclare dans Valeurs actuelles que la "France doit faire entendre sa voix", en considérant que "Cela va faire bientôt un siècle, depuis la chute de l'Empire ottoman, que les puissances occidentales multiplient les erreurs au Moyen Orient, et à chaque fois les Arabes chrétiens, ces chrétiens dits "d'Orient", pris entre deux feux, en subissent les conséquences". Le magazine publie d'ailleurs un "Appel des parlementaires", signé par plusieurs dizaines de députés et sénateurs français, dans lequel on peut lire en introduction: "Le cri d'alarme des chrétiens d'Orient n'a jamais été aussi fort. Les persécutions et les attentats dont ils sont victimes les poussent plus que jamais à l'exode. Le risque de disparition des communautés chrétiennes du Moyen Orient est donc réel. Nous ne pouvons rester inertes ni indifférents devant une telle perspective. Nous devons agir à très court terme et pour assurer dans la durée la sécurité des chrétiens d'Orient."

 

II. Le moment à l'Elysée a été donc solennel.

"Oui, le sort des chrétiens d'Orient nous concerne tous parce qu'il symbolise, bien au-delà des chrétiens et bien au-delà de l'Orient, les enjeux du monde globalisé dans lequel nous sommes entrés de façon irréversible" (discours du président Sarkozy aux autorités religieuses vendredi dernier). En raison des attentats d'Alexandrie et de Bagdad, la présidence française a décidé d'élargir exceptionnellement les vœux traditionnels que délivre chaque année le chef de l'Etat français aux autorités religieuses. Cette cérémonie regroupait traditionnellement les principaux représentants de culte en France. Monsieur Sarkozy a bien voulu montrer vite et bien la solidarité de la France et sa détermination, en invitant aussi des représentants des différentes Eglises d'Orient. C'est la première fois que je m'y rends à ce lieu historique de la gouvernance de la France qui est inscrit dans notre imaginaire depuis plusieurs générations. J'y étais avec le métropolite Emmanuel (Adamakis), le président de notre Assemblée d'évêques orthodoxes de France, et le métropolite Jean (Yazigi). Notre entrée a été aussi solennelle que ce moment d'histoire, par la cour principale de l'Elysée. La garde républicaine est là dans toute sa splendeur vestimentaire et musicale. Elle ajoutait encore davantage de la solennité à ce moment. Une haie d'honneur républicaine donc aux cultes ! Dans un pays, le nôtre, la France, dont le pacte républicain est fondé sur la laïcité. Valeur essentielle et fondamentale de la République, la laïcité qui ne se trouve par ailleurs ni l'ennemi d'une expression publique et irénique des religions, ni en contradiction avec un rôle épanoui des religions, considérées comme un facteur de paix, dans le respect des lois de la République. Le président a tenu clairement à le redire et à le rappeler d'une manière très explicite: "Une république laïque assure à chacun, dans le respect d'une neutralité absolue, le droit de pratiquer sa foi, le droit de croire, le droit de ne pas croire", affirmait le président Sarkozy avant d'ajouter, "une république laïque assure à chaque culte et à chaque fidèle la sécurité sans laquelle il lui est impossible de vivre pleinement sa foi. Une république laïque entretient un dialogue permanent avec les religions pratiquées sur son sol de façon à les entendre, et parfois, pourquoi pas, à les écouter". Cette "feuille de route" me semble limpide et claire non seulement pour la France et pour l'Europe mais aussi, comme un modèle à suivre, on ne cesse de le dire, pour les pays où vivent les "chrétiens d'Orient" et où "ils sont chez eux, [et ils le sont pour] la plupart depuis 2000 ans ", comme a tenu à le rappeler le président français. Entrée donc par la porte principale, puis le célèbre perron de l'Elysée puis l'acheminement des invités dans une des grandes salles du palais où l'espace est aménagé pour accueillir, assis, les invités du président. En face des invités, une immense et belle tapisserie se dresse imposante et s'impose à nos yeux comme le cadre de fond de la grande estrade qui est là avec pupitre et drapeaux, français et européen. Décor solennel qui n'attend que l'entrée du chef de l'Etat et son discours. Tous les responsables des autorités religieuses de France sont là. Mais aussi ceux, spécialement invités pour la circonstance, des chrétiens d'Orient. Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur (chargé de cultes) ainsi que des fonctionnaires hauts gradés des différents cabinets et ministères concernés sont là aussi. De même qu'un important contingent de journalistes des différents médias nationaux et de l'information religieuse en France, ce qui donne encore davantage une idée de l'importance accordée à l'évènement et à sa couverture médiatique. Le président l'a bien voulu ainsi. Un moment solennel de la France. A la fois dans la forme de la rencontre (solennelle) et sur le fond (un grand et long discours). Le discours bien tonique, travaillé et audacieux. Le chef de l'Etat y rappelle les fondamentaux avec énergie et détermination. Le président français a voulu en effet marquer solennellement l'évènement et délivrer plusieurs messages de condamnation, d'indignation, de solidarité mais aussi de détermination de la France à agir et à faire face aux menaces. Le discours semble vouloir dessiner, vue d'ensemble à l'appui, les contours d'une politique qui doit se décliner à la fois dans l'immédiateté mais aussi, et surtout, sur la durée, pour faire face à un danger qui vise non seulement les chrétiens d'Orient mais à travers eux et au-delà, la démocratie et les valeurs humaines de toute l'humanité. "S'en prendre à une vie innocente c'est s'en prendre à l'humanité toute entière…, déclarait le président dans son discours avant d'ajouter, "Dans l'église d'Alexandrie, c'est toute la communauté des hommes qui a été frappée; c'est la civilisation humaine qui a été défiée." Il a réaffirmé la détermination et l'engagement de la France non seulement à soulager, faciliter et aider ici et là mais aussi à faire face avec détermination aux dangers de cette radicalisation.

 

III. Les chrétiens ne recherchent pas le martyre.

D'ailleurs dans la tradition chrétienne, le martyre est synonyme de "témoin". Témoignage des chrétiens non pas d'un quelconque "christianisme" terrestre érigé en système politique ou autre. Non pas d'un quelconque système, d'un quelconque pouvoir d'ici bas, d'une quelconque idéologie. "Ils [les chrétiens] sont dans la chair, mais ne vivent pas selon la chair. Ils passent leur vie sur la terre, mais sont citoyens du ciel. Ils obéissent aux lois établies et leur manière de vivre l’emporte en perfection sur les lois" (Epître à Diognète). Mais témoignage de Celui qui est "le Christ, le Fils du Dieu vivant", selon les termes de la première confession de Pierre rapportée dans l'évangile de Matthieu (16, 16). Le Christ qui est "notre Seigneur et notre Dieu", selon la confession de Thomas (Jean 20,28). La culture des chrétiens est une culture de vie et non pas de mort. Vivre pour témoigner, pour annoncer la Bonne nouvelle. Le commandement principal du Seigneur qui leur a été donné consiste à aller prêcher, en paix, toutes les nations pour leur apporter la Bonne nouvelle. "Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin de temps" (Matthieu 28, 19). C'est là, la feuille de route du chrétien, pour témoigner dans toutes les nations, ici et maintenant, et jusqu'au confins de la terre, par la force de la parole et non pas de l'épée et à témoigner de Lui, celui qui est ressuscité des morts. "Nous ne sommes que d'hier et nous avons déjà rempli la terre", disait Tertullien. Ce n'est pas par la force de l'épée que le christianisme s'est propagée mais par la puissance de la parole et la force de l'Esprit Saint. Saint Ignace d'Antioche, Saint Cyprien de Carthage et tant d'autres de pères des premiers siècles vivaient leur apostolat dans cette dynamique ininterrompue de témoignage sans rechercher le martyre physique mais sans le craindre non plus. Saint Ignace d'Antioche jusqu'au dernier souffle de sa vie et tout au long de son long voyage où il était amené captif à Rome pour y être jugé, ne cessait d'affermir la foi des communautés sur son itinéraire en écrivant ses célèbres lettres aux Eglises d'Ephèse, de Magnésie, de Tralles et de Rome… "On raconte qu'il fut envoyé de Syrie à la ville des Romains pour devenir la pâture des bêtes en témoignage pour le Christ" écrit Eusèbe de Césarée, IV siècle, premier historien de l'Eglise, dans "Histoire ecclésiastique" (III, 36). Saint Ignace n'a pas recherché le martyre pour autant mais n'a pas eu peur de cette perspective. "Et tandis qu'il faisait le voyage à travers l'Asie sous la surveillance étroite de gardiens, il affermissait les communautés en chaque ville où il passait par ses entretiens et ses exhortations" (Eusèbe de Césarée). Mais en même temps, sa vie, son désir, sa volonté étaient tendus vers son but ultime, le Christ. "Je suis le froment de Dieu et je suis moulu par la dent des bêtes, pour être trouvé un pur pain du Christ … Il est meilleur pour moi de mourir pour rejoindre le Christ Jésus que de régner sur les extrémités de la terre. C'est lui que je cherche, qui est mort pour nous; c'est lui que je veux, qui est ressuscité pour nous. Mon enfantement approche … Permettez moi d'être un imitateur de la passion de mon Dieu… Mon désir terrestre a été crucifié et il n'est plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure en moi et qui dit au-dedans de moi: Viens vers le Père" (saint Ignace d'Antioche, Lettre aux Romains). Paroles explicites de saint Ignace d'Antioche qui n'ont pas besoin de commentaires. Elles parlent d'elles mêmes et n'ont pas besoin de commentaires. Sa vie et son itinéraire demeurent pour tous les chrétiens un modèle à suivre pour vivre et témoigner, là où ils sont, pour le Christ et rien d'autre ! Vivre pour être le levain des sociétés dans lesquelles ils vivent, pour être le sel de la terre, et la lumière du monde. Vivre pour œuvrer à édifier des sociétés justes, humaines et aimantes. Vivre pour être dignes d'être des disciples du Christ. Et n'ayons pas peur car Il a promis: "Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin de temps" (Matthieu 28, 19).

 

Message de solidarité et de condoléances du patriarche Ignace IV d’Antioche au primat de l’Eglise copte « Nous sommes solidaires avec vous dans cette épreuve et nous prions le Très Haut pour qu’Il vous accorde la grâce de la patience et de la sagesse pour vous permettre de traiter ces épreuves » Dans une lettre de condoléances adressée au primat de l’Eglise copte le pape Chenouda III, le primat de l’Eglise orthodoxe d’Antioche, le patriarche Ignace IV, a vivement déploré l’attentat qui a visé les fidèles de l’église copte à Alexandrie et a transmis au pape Chenouda III ainsi qu’à tous les évêques, clercs et fidèles de l’Eglise copte les condoléances de l’Eglise orthodoxe d’Antioche. « Nous sommes solidaires avec vous dans cette épreuve et nous prions le Très Haut pour qu’Il vous accorde la grâce de la patience et de la sagesse pour vous permettre de traiter ces épreuves » a indiqué le patriarche Ignace IV dans sa lettre avant d’ajouter que « plusieurs milliers de nos frères musulmans avec lesquels nous vivons l’expérience de la grâce d’un vécu fraternel désapprouvent ces évènements. Ils regardent avec inquiétude ce qui se passe dans plusieurs milieux. Avec ceux-là, nous pouvons construire un avenir prometteur et sûr pour nos enfants ». Source : http://www.archorthotripoli.org/

 

Un livre sur un nouveau saint d'Antioche, saint Raphaël (Hawawini) aux éditions du diocèse du Hauran "Saint Raphaël Hawawini", une nouvelle publication n°1 dans la série des "Nouveaux saints", des éditions du diocèse grec-orthodoxe de Bosra et du Hauran (Syrie) sous l'omophore du métropolite Saba (Esper). Le nouveau livre traduit en arabe par Mgr Saba et le monastère de Hamatoura, retrace la vie de ce saint antiochien qui est le 2ème de la période contemporaine, après saint Joseph de Damas. Saint Raphaël est né la même année du martyre de saint Joseph, à savoir en 1860. Il est né à Beyrouth et a été un des premiers évêques du nouveau monde (Etats-Unis) qui a servi en Amérique non seulement les orthodoxes arabes mais aussi d'autres émigrants orthodoxes. Il a fondé une trentaine de paroisses. Il est né au ciel en 1915, le 27 février. Il a été canonisé en l'an 2000. Ses reliques sont préservées en Pennsylvanie dans le "village antiochien". Des reliques de ce saint sont aussi conservées au diocèse de Tripoli. Le livre traduit en arabe, contient aussi l'ensemble de l'office de ce nouveau saint avec les partitions musicales préparées par le P Nicolas Malek.

Source : http://www.archorthotripoli.org/

Inauguration du musée de la crypte de la cathédrale Saint Georges de Beyrouth: 7 strates ecclésiales dont la plus ancienne, celle de l'église de byzantine de l'Anastasis qui remonte au 5ème siècle Le métropolite de Beyrouth, le métropolite Elie (Audi) a inauguré le musée de la cathédrale Saint Georges de Beyrouth dans les cryptes de l'église en présence des ministres Tarek Mitri et Salim Wardeh, respectivement ministre de l'information et de la culture du Liban avec la participation de Ghassan Tuéni, président du comité de restauration de la cathédrale et d'autres personnalités dont l'ancien ministre de la culture du Liban, Michel Eddé. Photo : Mgr Elias (Audi), bénissant les installations du musée dans les cryptes. On remarque l'iconostase de la cathédrale Saint Georges derrière lui Le musée met en valeur les sept strates historiques (hellénistiques, romaines, byzantine, mamelouk, ottomane …) des différentes fondations d'église dans ce lieu qu'est la cathédrale Saint Georges de Beyrouth dont la plus ancienne est celle de l'église de l'Anastasis (Résurrection) une église byzantine qui remonte au Vème siècle. Source : http://www.archorthotripoli.org/ "Kalimat Al Yawm" Un bulletin pastoral électronique au diocèse d'Alep: la parole de Dieu au jour le jour ! Un bulletin électronique "Kalimat Al Yawm" (La parole du jour) envoyé quotidiennement par voie électronique qui contient l'épître du jour, l'Evangile, la vie du saint du jour avec son icône, des paroles choisies des pères, des moines … Un instrument pastoral qui maintient un lien permanent avec les paroissiens et bien au delà, dans un format accessible, attrayant et convivial et coloré. Une belle initiative pastorale de la jeunesse orthodoxe du diocèse d'Alep sous l'omophore du métropolite Paul d'Alep qui s'ajoute aux initiatives diverses et variées dans le domaine des médias et de la publication utilisées dans une perspective pastorale.

… une diaconie de témoignage pour cultiver et nourrir "discernement" et "communion". Ces "Chroniques antiochiennes" suivront périodiquement le rythme de l'actualité "saillante" de la vie de l'Eglise orthodoxe d'Antioche mais aussi, à travers elle, celle des chrétiens d'Orient. Forcément personnelles, dans leur sélection et leur tonalité, elles cherchent à pister l'essentiel et à tendre vers l'Unique nécessaire. Elles comporteront des coups de cœur et des coups de gueule, des hommages, des analyses, des décryptages, des portraits ... Elles proposeront des échelles de réflexion sur des questions qui font débat à Antioche et qui pourraient être d'intérêt pour le plérôme de l'Eglise orthodoxe.

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