ÉLIE   (I Rois 17) («Mon Dieu, le Seigneur»)

Il y a un roi qui s’appelle Achab, il épouse une païenne qui l’entraîne à adorer des démons. Alors, le prophète Élie avertit Achab qu’une grande sécheresse va arriver. Et, sur l’ordre de Dieu, Élie se sauve et se cache pour que le roi ne le tue pas. Les corbeaux lui apportent du pain et de la viande matin et soir et il boit l’eau fraîche du torrent près duquel il s’est réfugié. mais un jour, le torrent, lui aussi, est à sec. Alors Dieu dit à Élie : Va à Sarepta et une veuve te nourrira. Il part, la veuve lui donne à boire, mais elle n’a plus qu’une poignée de farine et quelques gouttes d’huile et elle s’apprête à mourir de faim avec son fils. Élie fait un miracle et la femme a beau faire du pain et des gâteaux, il reste toujours de la farine et de l’huile.

Le fils de cette pauvre femme tombe malade et meurt. Elle pleure et dit à Élie : «Qu’y a-t-il entre toi et moi, homme de Dieu ? Es-tu venu chez moi pour faire mourir mon fils ?»

Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle sert Élie, elle voit que c’est un prophète et pourtant son fils meurt. Élie répond : Donne-moi ton fils.

Il monte dans une chambre haute et couche l’enfant. Il prie, prie Dieu, s’étend trois fois sur l’enfant, lui souffle dans la bouche et voici, l’âme de l’enfant revient. Élie l’a ressuscité.

Élie ne cesse de prier Dieu, de se tenir devant Lui et de Lui obéir.

Trois ans plus tard, Dieu lui dit : Retourne devant Achab.

Élie s’en va. Depuis qu’Élie s’est sauvé, le roi voyant que sa prophétie s’est réalisée le fait chercher partout. Il envoie son intendant Abdias pour voir ce que l’on peut faire pour arrêter la terrible famine qui est tombée sur le pays (la Samarie). Abdias rencontre Élie, il court prévenir le roi qui va à la rencontre d’Élie. Élie n’a pas peur, bien que ce soit très dangereux. Écoutez le courage d’Élie.

Le roi furieux dit : «Est-ce bien toi, porte-malheur d’Israël ?»

- «Je ne trouble point Israël ; c’est toi au contraire puisque tu as abandonné les commandements de Dieu et que tu adores les démons. Rassemble tout Israël à la montagne du Carmel et aussi les 450 prophètes de Baal et les 400 prophètes d’Astarté qui mangent avec la reine».

Achab le fait.  Alors, le grand Élie gronde Israël et crie :

- «Jusques-à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si le Seigneur est Dieu, allez après Lui, si c’est Baal, allez après lui !»

Le peuple se tait.

- «Je suis resté seul des prophètes de Dieu et il y a 450 prophètes du démon ! Préparez deux autels et sacrifiez deux taureaux. Que les prophètes du démon invoquent leurs dieux de faire descendre le feu du ciel pour allumer le bois sous le taureau sacrifié, et moi j’invoquerai le Nom de Dieu».

Les païens se dépêchent de faire ce qu’Élie a dit. Ils appellent leurs dieux : Réponds-nous, réponds-nous ! Silence complet. Du matin jusqu’à midi, ils crient : Réponds-nous, Baal ! Rien n’arrive. À midi, Élie se moque d’eux :

- «Criez à haute voix, puisqu’il est dieu ; il pense à quelque chose ou il est occupé, ou il est en voyage ; peut-être qu’il dort et il se réveillera».

Les païens très en colère crient de plus en plus fort. Le soleil commence à se coucher. Alors, Élie dit : «Approchez-vous de moi». Tous se précipitent.

Il prend 12 pierres, bâtit l’autel, met dessus le taureau, fait verser 3 fois 4 cruches d’eau sur la viande et dit :

«Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ! Que l’on sache aujourd’hui que Tu es Dieu et que j’ai fait toutes ces choses pour Ta parole ! Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi, afin que l’on reconnaisse que c’est Toi, Seigneur, qui es Dieu et tu auras ainsi ramené leur cœur en arrière».

Et le feu du ciel tombe et consume le sacrifice !

Tout le peuple se prosterne, le visage contre terre et clame : «C’est le Seigneur qui est Dieu ! C’est le Seigneur qui est Dieu !»

DEVOIR

Racontez l’histoire d’Élie : comment il fait revivre le fils de la veuve, comment il fait descendre le feu du ciel.

Était-il avec Moïse auprès du Christ, au moment de la Transfiguration ?