On ne connaissait rien de ce Saint Hiéromartyr jusqu'au 3 janvier 1950, date à laquelle il révéla le lieu de sa sépulture, dans l'ancien Monastère de l'Annonciation sur le mont des Immaculés (Amômoi), à Néa-Makri en Attique. Depuis 1965 et jusqu'à maintenant, le Saint est apparu à de très nombreuses reprises, à des Moniales du couvent, ou à des pèlerins, dans leur sommeil ou de manière évidente, accompagné d'une grande lumière et d'un suave parfum, leur racontant, avec des détails d'une concordance frappante, sa vie et les circonstances de son martyre.
Ephrem était devenu Moine à l'âge de quatorze ans dans ce Monastère qui était alors florissant. Au bout de vingt-sept années de vie ascétique, il fut pris par les Turcs, qui décapitèrent tous les autres Moines et détruisirent le Monastère ; et, du 14 septembre 1425 jusqu'au 5 mai 1426, il fut soumis à de nombreux supplices. Finalement, les barbares le pendirent la tête en bas à un mûrier, lui clouèrent les pieds et la tête sur l'arbre, puis ils livrèrent son corps aux flammes.
Depuis cette révélation, le Saint n'a pas cessé de montrer qu'il est bien vivant en Dieu, par quantité d'apparitions et de guérisons. Il se présente sous l'aspect d'un ascète au visage émacié ou avec ses ornements sacerdotaux, décline son identité en disant : « On m'appelle Ephrem ! » Il guérit les uns de maux incurables, raffermit la foi chancelante des autres, délivre du danger ou de 1'incendie, ou encore console ceux qui sont affligés, en leur montrant quelles souffrances il a lui-même endurées pour l'amour du Christ.
En 1982, Saint Ephrem est apparu à un fidèle, en compagnie du saint Hiéromartyr Raphaël de Mytilène, lui aussi révélé en ces derniers temps dans des circonstances fort semblables (cf. 9 avril). Le Seigneur semble ainsi vouloir montrer prophétiquement qu'aujourd'hui comme hier, Il se complaît dans Ses Saints et répand par eux Sa grâce pour l'édification de 1'Eglise et la consolation des fidèles.