17e DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
Les deux commandements
Lecture du livre du Deutéronome. Dt 6/4-9
Ecoute, Israël ! Le Seigneur, notre Dieu, est le seul Dieu. Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. Tu les écriras sur les poteaux de ta maison.
Lecture de l’épître du bienheureux apôtre Paul aux Ephésiens. Eph 4/1-6
Frères, je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressé, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l'unité de l'Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
Lecture du saint Evangile selon saint Matthieu Mt 22/34-46
En ce temps-là, les Pharisiens, ayant entendu dire que Jésus avait réduit au silence les Sadducéens, se réunirent auprès de Lui. L'un d'eux, un docteur de la Loi, L'interrogea pour Le mettre à l'épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Et Lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le grand et premier commandement. Il en est un second, semblable à lui : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements tient toute la Loi, et les prophètes ».
Comme les Pharisiens s'étaient mis en groupe, Jésus les interrogea : « Quel est votre avis sur le Christ ? De qui est-il fils ? » Ils lui disent : « De David ». Il leur dit : « Comment alors David, en esprit, l'appelle-t-il : “Seigneur’’, en disant : “Le Seigneur dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je place tes ennemis sous tes pieds’’? Si donc David l'appelle : “Seigneur’’, comment est-il son fils ? » Nul ne put Lui répondre mot et, depuis ce jour, personne n'osa plus L'interroger.