L’enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l’âme se sépare du corps.
Après le décès, les bras du défunt sont croisés sur la poitrine. Son icône personnelle est déposée dans le cercueil entre ses mains et tournée face à lui.
Monastère orthodoxe
de la Trés Sainte Mère de Dieu et de Saint Nectaire d'Egine
Selon les rites orthodoxes, la mort est naissance à une vie nouvelle. Afin de laisser l’âme se purifier, l’ascension vers Dieu se poursuit pendant quarante jours. On peut rendre hommage au défunt le troisième jour (jour des obsèques), le neuvième et le quarantième, puis le jour anniversaire du décès par un office nommé la « Pannychide ».
Les obsèques orthodoxes étant peu fréquentes en France, il est ainsi recommandé de s’appuyer sur des pompes funèbres spécialisées dans leur organisation.
L’enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l’âme se sépare du corps.
Après le décès, les bras du défunt sont croisés sur la poitrine. Son icône personnelle est déposée dans le cercueil entre ses mains et tournée face à lui.
Au moment de la mise en bière, le prêtre encense le corps du défunt et les personnes présentes chantent après avoir récité les prières initiales communes à tous les offices.
Traditionnellement, le cercueil reste ouvert au cours de cette séquence pour bien souligner la présence surnaturelle du défunt. Le prêtre bénit alors le défunt avec la croix qu’il embrasse avant de la présenter à la vénération des fidèles présents.
Le cercueil, conformément aux lois occidentales, est alors refermé. Il reste cependant ouvert en pays d’usage orthodoxe jusqu’à l’enterrement, les proches peuvent ainsi y déposer des fleurs. Au cimetière, une poignée de terre est déposée sur le cercueil par la famille. Le prêtre, placé dans l’allée, laisse alors l’assistance embrasser la croix.
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