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Saisi par l'essentialité et la pureté de ce catéchisme traduit de l'arabe par le diacre Marcel Faez Hannouche, je suis invité à rédiger cette postface pour présenter aux croyants baptisés dans d'autres églises apostoliques et qui ont été soustraits à la foi de l'Église catholique primitive et indivise du Christ ce catéchisme qui peut être considéré comme l'une des perles précieuses du Trésor de la Sainte Église d'Antioche.
La plupart des croyants que nous rencontrons en Occident sont des baptisés dont la connaissance de l'annonce chrétienne est réduite aux souvenirs lointains et vagues d'un petit catéchisme fréquenté dans l'enfance.
Il est vrai que le rejet de la bonne nouvelle n'est pas rarement dû à son manque de connaissance. La "vérité", écrivait Tertullien, "ne demande qu'à être connue, avant d'être rejetée".
Une autre raison est également liée à mon affaire personnelle : depuis 35 ans je suis prêtre et depuis 29 ans je suis évêque de l'Église catholique primitive d'Antioche, l'une des 25 juridictions qui font référence à Monseigneur Joseph rené Vilatte qui a été consacré évêque de l'Église orthodoxe d'Antioche en 1892 à Colombo ex Ceylan actuellement Sri Lanka, et qui a été fondée en 1957. J'ai découvert, il y a une semaine, ce joyau de l'église syriaque orthodoxe d'Antioche.
Republier ce catéchisme dans son intégralité et qui a été traduit par le diacre Père Marcel Faez Hannouche, déposé à la Bibliothèque nationale du Québec, donc un texte qui bénéficie des droits éditoriaux reconnus par le Canada, sans demander les autorisations nécessaires représente pour moi un défi de présenter dans un langage simple et en français les grandes vérités de la foi.
Le père diacre Marcel Faez Hannouche n'a fait que traduire le texte d'un catéchisme syriaque orthodoxe qui, aujourd'hui encore, entraîne dans un monde nouveau et inconnu à l'âme assoiffée qui entre dans ce volume.
Je ne comprends pas comment ce petit trésor a pu être caché.
Ce catéchisme, peut-être actuellement inconnu et considéré comme obsolète pour les fidèles orthodoxes antiochiens vivant au Québec, devait être proposé et publié dans tous les pays francophones.
Dans les questions/réponses, nous pouvons voir la beauté, la joie de la foi chrétienne, surtout quand on voit chaque jour le besoin qu'en a l'homme d'aujourd'hui.
"Ce ne sont pas des oreilles prêtes à entendre qu'il leur manque", disait déjà saint Grégoire le Grand, "mais des bouches prêtes à parler" : à parler du Christ, à annoncer l'Évangile.
Republier les lois de l'édition dans le défi, si le crime est reconnu, signifie répondre pleinement à ce besoin de dire la beauté de la foi, et de la rencontre avec le Christ.
Nous avons décidé de prendre le texte tel qu'il est. Nous ne l'avons pas modifié ni inséré une écriture pastorale, faisant ainsi disparaître ses origines.
Pourquoi ai-je voulu écrire une postface plutôt qu'une préface ?
La réponse est simple. Tout ce qui n'est pas le texte de l'auteur qui signe le titre et la couverture en bas, rien ne doit faire obstacle à la lecture de cet admirable catéchisme orthodoxe.
Je me vois bien sous les traits de celui qui écrit une postface et pour cette raison, je ne me sens pas immérité et escroqué car je tiens à laisser une large place aux vérités divines contenues dans ce catéchisme volcanique.
L'ordre logique de l'argumentation, l'enracinement de la Vérité dans la profondeur de la conscience, le précieux ensemencement de la parole de Dieu dans le cœur de l'âme qui cherche Dieu, s'exclament secrètement : "les choses sont comme ça, je crois !
Nous aussi, nous faisons partie des chrétiens détournés de l'approfondissement de la Vérité, qui n'admet que le discours de l'Évangile : "oui, oui, - non, non !", - et nous avons été canalisés vers des comportements socialement unificateurs, et exposés aux moussons des sectes, à l'apostasie ou à l'indifférence généralisée en matière de religion, proclamée comme un signe sûr d'émancipation civile comme l'a justement déclaré le 14 septembre 1997, fête de la Sainte-Croix, l'archevêque Aphrem Aboodi et vicaire patriarcal des chrétiens syriens orthodoxes vivant au Canada.
Point important pour nous tous : Ce catéchisme répond aux besoins d'une didaché moderne ; le catéchiste doit être un homme de doctrine solide et de foi profonde, personne ne peut donner ce qu'il n'a pas ; la doctrine sans vie est cendre, la vie sans doctrine est, feuille sèche sur l'arbre de Vie, qu'un souffle détache de la branche.
Ce catéchisme ne doit pas être considéré comme l'un des nombreux catéchismes écrits juste pour être écrits.
Mais ce catéchisme sera pour tous ceux qui sont consacrés au ministère sacerdotal ou épiscopal de notre Église un outil utile qui nous fera prendre conscience que le catéchiste est un petit prophète de Dieu ; dans ses paroles, Dieu lui-même apparaît, apparaissant dans l'amour, tombant dans l'amour convertit, et convertissant instruit. La catéchèse est donc une tâche à confier à des ministres de grande sainteté et de doctrine, ce n'est pas un ministère diaconal, ce n'est pas une fonction déléguée, le salut ou un danger mortel pour l'âme ne peut découler d'un tel ministère.
Les vocations sacerdotales naissent d'une sainte catéchèse, la fidélité à Dieu jusqu'à l'effusion du sang est le fruit de paroles enfouies en nous - en temps voulu - par la vie et la voix de témoins authentiques, le reste est de la paille que le vent disperse.
À tous ceux qui invoquent secrètement : "Que ton règne vienne !" et priez Dieu de rester ferme dans la foi, à tous ceux que la Grâce a appelés à contempler la Beauté de la Vérité, le vestibule lumineux de la Charité, nous proposons cette instruction de sagesse fruit de l'enseignement des Saints Pères de l'Église orthodoxe syrienne d'Antioche, monuments voilés de sainteté et de doctrine.
Le moine Ephrem consacré évêque le 2 juin 1991